• Publié par ARNAUD MESTRE le 9 avril 2006

    Le programme de conservation du panda géant

    En chine, la liste des espèces végétales et animales menacées est d'une longueur saisissante. En dépit de leurs faibles chances de survie, quelques animaux subsistent cependant à l'état sauvage dans certaines régions isolées. Nous avons rencontré à Chengdu l'animal le plus célèbre de Chine mais aussi l'un des plus menacés : le panda géant.

    Connu en Chine depuis plus de 3000 ans (premières traces dans la littérature chinoise), les occidentaux ne découvrent son existence qu'en 1869 lorsqu'un missionnaire français en rapporte une peau a Paris. Aujourd'hui, le panda est vénéré en Chine (il figure sur les paquets de cigarettes) et connu dans le monde entier. Sa tête noire et blanche est devenue l'emblème du WWF (World Wildlife Fund ou Fonds Mondial de protection de la nature / Connectez-vous sur http://www.wwf.fr pour mesurer votre empreinte écologique).

    Difficile à observer en pleine nature, c'est au Centre de recherche et d'élevage du panda géant de Chengdu que nous avons croisé ce merveilleux animal. Notre interlocuteur, vétérinaire au centre, nous explique que la cause la plus évidente de la disparition progressive de cet animal est l'empiétement de l'homme sur son habitat naturel. Aussi la province du Sichuan dont Chengdu est la capitale compte 90 millions d'habitants pour une superficie de 490 000 km2, en comparaison la France compte 61 millions d'habitants pour une superficie de 550 000 km2. Sur les 300 espèces de bambous que compte la Chine, le panda géant n'en consomme qu'une vingtaine ; et, face à la pression humaine, certaines espèces disparaissent et anéantissent la chaîne alimentaire indispensable à la survie des pandas. Les pandas se retrouvent victimes de leur régime alimentaire exclusif composé à 95 pour cent de bambous. De plus, les pandas connaissent un faible taux de reproduction, élément qui constitue une difficulté majeure pour les scientifiques du centre.

                       

    Pour empêcher la disparition du panda géant, le gouvernement chinois a créé onze réserves de pandas dans le Sud Ouest de la Chine, la plupart situées dans le Sichuan. Aujourd'hui, le centre de recherche parvient à obtenir un niveau stable des naissances. Mais, si les pandas géants veulent retrouver un jour leur liberté et leur tranquillité, c'est aux hommes que revient la responsabilité de préserver leurs habitats naturels menacés.

    Le saviez-vous?

    - La Chine possède une flore de près de 17 300 espèces endémiques soit une des plus grandes diversités de plantes au monde.
    - Parmi les autres espèces animales menacées en Chine figurent le tigre de Sibérie, le singe doré des montagnes du Sichuan, le léopard des neiges, l'antilope cheru, l'ibis huppé, l'éléphant d Asie, la grue à couronne rouge et à couronne noire (voir le Peuple Migrateur)
    - www.wwfchina.org (site en anglais) propose une présentation des projets du WWF relatifs aux espèces menacées et protégées en Chine.

     
     

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    La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) ou jubarte fait partie des baleines à fanons (ou Mysticètes). C’est un mammifère cétacé de grande taille : les adultes atteignent habituellement 12 à 16 mètres de long et pèsent en moyenne 36 tonnes. La baleine à bosse effectue des sauts spectaculaires hors de l’eau, possède de longues nageoires pectorales et son chant est très élaboré. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier. Elle est un sujet privilégié pour le tourisme d’observation des baleines (whale-watching).

    Les baleines à bosse sont facilement reconnaissables à de nombreux critères.

    Leur corps est massif. Le dessus de l’animal est entièrement noir, le dessous est plutôt blanchâtre.

    La tête et la mâchoire inférieure sont couvertes de petites protubérances appelées

    tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractéristiques de l’espèce.

    La grande nageoire caudale, noire et blanche, sort largement hors de l’eau quand la baleine plonge. Le bord postérieur de cette nageoire est ondulé. Les dessins de cette nageoire sont propres à chaque baleine et peuvent servir à son identification individuelle.

    Chaque nageoire pectorale (également noire et blanche, et d'un dessin propre à chaque individu) peut atteindre jusqu'au tiers de la longueur du corps. C'est beaucoup plus que chez n'importe quel autre cétacé. Pour expliquer cette nette différence de longueur, plusieurs hypothèses ont été suggérées. Il pourrait s'agir d'un avantage évolutif significatif assurant une meilleure manœuvrabilité. Cela pourrait aussi permettre, grâce à une plus grande surface de contact, de mieux réguler la température interne lors des migrations entre les zones de climat chaud et celles de climat froid.

    Quand la baleine à bosse fait surface et expulse par son évent l'air provenant des poumons, le souffle provoque un nuage pouvant atteindre 3 mètres, en forme de chou-fleur.

    L’aileron dorsal, trapu, apparaît hors de l'eau peu après l'émission de ce souffle. Il continue à être visible quand l'animal fait le dos rond pour amorcer une plongée, mais disparaît avant que la nageoire caudale émerge.

    Comme les autres balénoptéridés, la baleine à bosse possède des sillons ventraux et des fanons. Les sillons sont en fait des replis qui courent parallèlement entre eux de la mâchoire inférieure jusqu’au nombril (à peu près jusqu'à la moitié du ventre de l’animal). Ils permettent un très large déploiement de la gueule (un peu à la façon dont s'ouvre un accordéon). D'un nombre généralement compris entre 16 à 20, ils sont moins nombreux et aussi moins prononcés que chez les rorquals. Les fanons sont des productions cornées de la lèvre qui filtrent et retiennent les proies alimentaires. La baleine à bosse possède 270 à 400 fanons de couleur sombre disposés de chaque côté de la bouche.

    Les femelles portent un lobe (qui fait défaut chez les mâles) d’environ 15 centimètres de diamètre dans leur région génitale. Cela permet de distinguer les mâles des femelles si l’on peut voir le dessous de la baleine, car le pénis du mâle reste en revanche presque toujours caché dans la fente génitale. Les baleines mettent généralement bas tous les deux ou trois ans. La gestation dure onze mois. Il arrive parfois que certaines femelles se reproduisent deux années de suite.

    Le baleineau mesure dès la naissance 4 à 4,5 mètres et pèse environ 700 kilogrammes. Il est exclusivement allaité par sa mère pendant les six premiers mois, puis il continue à être allaité tout en commençant à se nourrir par lui-même pendant les six mois suivants. Les baleineaux quittent leurs mères au début de leur seconde année, quand ils mesurent classiquement 9 mètres de longueur.

    Les jeunes atteignent la maturité sexuelle à l’âge de cinq ans. La taille adulte définitive est atteinte peu après. Celle-ci est communément de 15 à 16 mètres pour les mâles et de 16 à 17 mètres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes. Le plus grand spécimen découvert mesurait 19 mètres et ses nageoires pectorales 6 mètres. Les baleines à bosse peuvent vivre de 40 à 50 ans.

    La bosse (au singulier) de la baleine à bosse fait référence à son dos car l'animal avant de sonder (c'est à dire avant d'entreprendre une plongée) fait le dos rond (la "bosse") nettement au-dessus de la surface de l'eau. Éventuellement, la bosse peut désigner l'aileron dorsal lui-même (anatomiquement une bosse) qui couronne la courbure du dos lors de ce mouvement. Le nom anglais Humpback Whale rend compte de ce même sens.

    Le fait que la baleine porte des tubercules sur la tête et la mâchoire, entraîne parfois un faux-sens et une orthographe incorrecte avec l'emploi du pluriel : baleine à bosses.

    Le nom scientifique latin Megaptera (l'espèce est la seule représentante du genre), signifiant grandes ailes, désigne les grandes nageoires pectorales. Le nom d'espèce novaeangliae est dû au fait que le naturaliste allemand Borowski l'a décrite pour la première fois à partir d'observations faites en Nouvelle-Angleterre.

    L'autre nom vernaculaire, aujourd'hui peu employé, de jubarte, apparenté au portugais jubarte ou à l'espagnol yubarta, attribue un caractère joyeux à cette baleine, sans doute à cause de ses sauts extraordinaires.

    L’organisation sociale des baleines à bosse est assez lâche. Habituellement, les individus vivent seuls ou fréquentent des groupes transitoires qui se font pour quelques heures et se défont. Les groupes peuvent se maintenir plus longtemps en été pour coopérer dans la recherche et la capture de nourriture. Des relations durables de plusieurs mois ou même plusieurs années, de couples ou de petits groupes, ont été décrites, mais elles sont rares. La répartition mondiale des baleines à bosse recouvre celles de nombreuses autres espèces de baleines et de dauphins : on peut donc observer des baleines à bosse à proximité d’autres espèces (par exemple des baleines de Minke) mais il y a très peu d’interactions sociales.

    Les parades sexuelles se déroulent pendant l’hiver. La compétition pour une partenaire est souvent intense. Des groupes de mâles de deux à vingt individus se rassemblent autour d’une seule femelle et se livrent à des exhibitions variées pour établir la domination. La joute dure plusieurs heures et la taille du groupe fluctue avec les départs de mâles dépités ou les arrivées de nouveaux prétendants. Les figures réalisées comprennent sauts, dressements verticaux, frappements de l’eau avec les nageoires (pectorales ou caudale), charges et esquives. On présume que les chants jouent également un rôle important dans cette compétition, mais les scientifiques ne savent pas s’ils servent aux mâles pour s’identifier et se comparer entre eux, s’ils sont un appel à l’accouplement entre le mâle et la femelle, ou les deux. Toutes ces manifestations vocales et physiques ont aussi été observées en l’absence de partenaires potentielles et constituent aussi probablement des outils généraux de communication.

    L’espèce se nourrit exclusivement pendant l’été et vit sur ses réserves de graisse pendant l’hiver. C’est un prédateur actif qui chasse le krill et les bancs de petits poissons tels les harengs, les capelans ou les lançons, usant de l’attaque directe ou étourdissant ses proies en frappant l’eau avec ses nageoires.

    La technique de pêche la plus originale des baleines à bosses est celle du filet à bulles. Plusieurs baleines forment un groupe, nagent rapidement autour et au-dessous d’un banc de poissons et larguent de l’air par leurs évents. Les bulles forment une barrière visuelle qui confine le banc dans un espace de plus en plus restreint. Soudain, les baleines se précipitent vers le haut à travers le rideau de bulles, gueule grande ouverte, avalant des milliers de poissons d’une seule goulée. Le diamètre du filet à bulles peut atteindre 30 m et nécessiter la coopération d’au moins douze animaux. C’est sans doute le fait le plus spectaculaire de coopération de mammifères marins.

    Les orques s’attaquent aux baleines à bosse, celles-ci s’en sortent le plus souvent par quelques cicatrices mais il est probable que des baleineaux sont parfois tués.

    Les baleines à bosse sont autant réputées pour leurs acrobaties que pour leurs longs chants complexes. Elles émettent pendant des heures, parfois des jours, des motifs de notes graves qui varient d’amplitude et de fréquence, en répétant des séquences cohérentes et emboîtées. Les baleines ne chantent que pendant la saison d’accouplement : on suppose donc qu’il s’agit de chants de séduction. On notera aussi que le chant personnel d’une baleine évolue lentement au cours des années et ne revient jamais à la même séquence de notes même après des décennies.

    On rencontre la baleine à bosse dans tous les océans, dans une large bande allant des latitudes 60°S à 65°N. C’est une espèce migratrice, passant les étés dans les eaux froides des hautes latitudes, s’accouplant et se reproduisant dans les eaux tropicales ou sub-tropicales. Avec des distances couramment parcourues de plus de 25 000 km par an, l’espèce détient des records parmi les mammifères. Faisant exception à la règle, les populations du Golfe Persique ne migrent pas et restent dans des eaux chaudes toute l’année. Il n’y a pas de baleines à bosse en Mer Baltique, dans l’Océan Arctique, ni dans la partie orientale de la Mer Méditerranée.

    Les effectifs de baleines à bosse semblent se reconstituer plus facilement que ceux des autres grandes baleines. La population est passée d’un minimum de 20 000 individus au moratoire de 1966 à environ 35 000 aujourd’hui. Par comparaison les populations de baleine bleue sont restées autour de 3 000 individus pendant la même période. On estime à 11 600 les baleines à bosse dans l’Atlantique Nord, 7 000 dans le Pacifique Nord et au moins 17 000 dans l’hémisphère sud.

    La baleine à bosse est le seul représentant du genre Megaptera, constituant sa propre sous-famille des Megapterinae dans la famille des Balaenopteridae (ou Balaenoptiidae) qui comprend 8 autres espèces de baleines.

    Les études moléculaires les plus récentes indiquent que les premières baleines s’alimentant par filtration (dont sont issues les baleines à bosse) sont apparues à la fin de l’éocène il y a 35 à 36 millions d’années. Les espèces ont ensuite peu évolué pendant une longue période. Une nouvelle phase de spéciation est alors survenue au milieu du miocène, il y a 12 à 15 millions d’années. On ne sait pas si les premières baleines à bosse datent de cette époque.

    Les résultats d’analyse moléculaire montrent cependant que les lignées de la baleine bleue et du rorqual commun se sont séparées il y a plus de 5 millions d’années et que la baleine est bosse s’était déjà différenciée. On peut en conclure que la baleine à bosse est une espèce vieille de 5 à 12 millions d’années. L’étude des fossiles ne permet pas de préciser ce chiffre car les fossiles de cétacés au-delà de 2,5 millions d’années sont très fragmentaires.

    Les baleines à bosse apparaissent dans les récits des marins de tous les temps. Le spectacle de ces gigantesques créatures bondissant hors de l’eau était sans doute fascinant, peut-être même effrayant. La baleine à bosse est probablement pour partie à l’origine des mythes marins de monstres et de sirènes qui charment par leurs chants les navigateurs et les entraînent dans les eaux jusqu’à la mort. Aujourd’hui même, les plongeurs qui nagent près de baleines à bosse en train de chanter se disent désorientés car la gravité et la force des notes sont suffisantes pour faire résonner vigoureusement leur cage thoracique.

    Chasse à la baleine :

    Le premier témoignage écrit de mise à mort d’une baleine à bosse date de 1608 au large de Nantucket. On a sans doute tué cette espèce lorsque l’occasion s’en présentait bien avant cette date et on a continué à le faire ensuite à un rythme croissant au cours des siècles suivants. Au XVIIIe siècle, on a réalisé la valeur marchande des baleines à bosse, elles sont alors devenues des proies communes pour les baleiniers pendant de nombreuses années.

    Au XIXe siècle, beaucoup de pays (en particulier les États-Unis) les chassaient en masse dans l’Océan Atlantique et dans une moindre mesure dans les océans Indien et Pacifique. L’introduction du harpon explosif à la fin du XIXe siècle a encore accéléré les prises. Avec l’ouverture des mers antarctiques en 1904, le déclin est devenu dramatique pour toutes les populations de baleines à bosse du monde.

    Au cours du XXe siècle, au moins 200 000 baleines ont été capturées. La population globale a diminué de plus de 90%. Pour empêcher l’extinction de l’espèce, un moratoire général sur la chasse des baleines à bosse a été institué en 1966. Il est toujours en vigueur aujourd’hui. Dans son livre sur les baleines à bosse Humpback Whales (1996), Phil Clapham, un scientifique du Smithsonian Institute, déclare que « cette destruction sans mesure d’une des plus magnifiques créatures de la Terre est l’un des plus grands de nos nombreux crimes contre l’environnement ».

    Lorsqu’en 1966, les membres de la Commission Baleinière Internationale ont décidé d’un moratoire pour les baleines à bosse, celles-ci étaient devenues tellement rares que leur chasse n’était plus rentable. On dénombrait alors historiquement 250 000 prises enregistrées, mais le vrai chiffre d’animaux tués est très certainement beaucoup plus important. L’Union Soviétique était bien connue pour délibérément mentir sur ses chiffres, elle avait déclaré 2 710 prises alors qu'on pense maintenant qu’il y en a eu 48 000.

    En 2004, une chasse limitée à quelques animaux est permise au large des îles de Saint-Vincent et Grenadines dans les Caraïbes. On pense que le quota autorisé ne met pas en danger la population locale.

    Source :Wikipédia


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    Elliot fait la tronche. Le bain c'est pas son truc. Pourtant parfois c'est pas superflu. Vous voyez la couleur de l'eau?

    Le plus sale chez mon chien c'est les oreilles.

    Il est toujours avec moi. Il me suis partout, même aux toilettes. Mais dès qu'il me voit faire couler de l'eau dans la baignoire il va vite gratter à la porte pour sortir.  Ca me fait bien marrer.

     

     

     

     


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  • Voici Elliot mon chien,Chipie ma chatte, et Valentin le lapin

     

     

     

     

     


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  • LE SALON DU CHAT A NARBONNE

    Cette visite m'a bien plus. Certains chats étaient vraiment magnifiques. Si les noms des chats étaient erronés, faites le moi savoir dans les commentaires. Toutes les races n'étaient pas mentionnées. J'ai été surtout attirée par le Shapeï de Thor.

    Mau Egyptien

     

    Chats Persans

     

           

     

    Chartreux                                                  

     

     

    Sarpeï de Thor

     

     Chat nu

     

     


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  • VISITE DU ZOO D'UN CIRQUE

     

    Enfin si on peut appeler ça un zoo. Nous étions en train de nous promener quand soudain j'ai vu une remorque avec des tigres. J'ai un faible pour les tigres, alors j'ai voulu prendre des photos. Mais j'ai trouvé ces animaux très tristes dans leur cage. J'espère qu'ils ne passent pas tout le temps enfermé la dedans, car ils n'ont pas beaucoup d'espace.


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  • Sammy le chaton de ma fille

     

         

     

     

    Cupidon le bichon de ma mère

     

     

     Ils ont deux mois tous les deux sur ces photos. C'est le jour de leur arrivée au mois d'avril.                                            


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    LE BONOBO




    Le chimpanzé est notre proche cousin. Mais le bonobo,dont je ne connaissais même pas l'existence, un singe d'Afrique centrale apparenté au chimpanzé, est encore plus proche. Génétiquement et biologiquement. Voire socialement: il présente une organisation sociale et des traits culturels uniques en son genre dans le monde animal. Entre autres, un rôle prédominant joué par les femelles et une sexualité débridée. Mais à l'instar de milliers d'autres espèces animales, il est en voie de disparition. Plus les mois passent, et plus les rapports des chercheurs des années 2002-2003 se confirment: la chasse altère à ce point son environnement que le bonobo est de plus en plus difficile à trouver –et moins les chercheurs savent où il est, moins il est possible de le protéger. Ou du moins, de protéger ceux qui restent. Un nouveau recensement de la forêt Lomako, une zone de 3600 kilomètres carrés située au Congo, a permis d'observer davantage de bonobos que prévu, mais davantage dispersés qu'auparavant, ce qui signifie qu'il y a moins de nids qu'avant. Ce qui explique aussi, au passage, que certains recensements des dernières années n'en aient pas vu un seul.


    Selon Jeff Dupain, de la Fondation africaine de la faune à Kinshasa (Congo), qui a dirigé cette dernière étude, les pressions accrues des chasseurs ces dernières années –chasseurs qui sont eux-mêmes poussés par la famine, la pauvreté et les guerres civiles– sont une cause probable de la dispersion des bonobos: ceux-ci sont progressivement poussés hors de leurs habitats traditionnels. Le même constat a été posé à quelques reprises, ces dernières années sur les gorilles d'Afrique centrale. Mêmes causes: braconnage, misère humaine, guerres civiles. Mais on a traditionnellement moins parlé des bonobos, parce qu'ils sont moins médiatiques que les gorilles –et parce que les chercheurs ont plus de mal à les observer, donc à en parler en connaissance de cause. Jeff Dupain lui-même avait mené un semblable recensement dans la forêt Lomoko en 2002, et n'avait compté que le quart des bonobos qu'il s'attendait à trouver. En décembre, la Fondation mondiale pour la nature publiait un recensement majeur des bonobos, incluant le Parc national Salonga, le seul endroit de la planète où ces singes sont protégés. Les chercheurs en ont trouvé si peu qu'il leur fut impossible de dire avec certitude combien il en restait. La dernière étude Dupain rassurera donc en partie les chercheurs: oui, les bonobos sont encore là. Mais leurs plus proches cousins ne sont pas des membres de la famille dignes de confiance...

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  • QUAND ELLIOT ME FILE UN COUP DE MAIN

     

    Elliot adore faire des trous dans le jardin. Parfois ça m'arrange comme aujourd'hui pour chercher de la bonne terre. Le problème c'est qu'il fait des trous dans tout le terrain. Attention aux entorses. Y'a intérêt à regarder où on met les pieds. Je lui pardonne je l'aime tant.

    Un super site sur les cockers

     

     


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  • PHOTOS DE L'IBIS SACRE


    En allant jeter des détritus à la déchetterie de Narbonne, il y avait 3 de ces magnifiques oiseaux qui se baladaient tranquillement. J'étais bien heureuse d'avoir mon appareil avec moi. Je n'avait jamais vu ces oiseaux et j'ai donc été étonné en faisant une recherche sur internet de savoir que c'était des ibis sacrés. Je ne savais même pas qu'il y avait des ibis en France.

                                      

    Pour des renseignements supplémentaires sur ces magnifiques oiseaux :

    Un site sur les ibis

     

     


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