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    Cartouches à 26 euros au lieu de 40 euros sur Amazon


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  • Photographie numérique

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    Appareil photographique reflex numérique
    Appareil photographique reflex numérique

     

    La photographie numérique recouvre l'ensemble des techniques permettant l'obtention d'une photographie via l'utilisation d'un capteur électronique comme surface photosensible, ainsi que les techniques de traitement et de diffusion qui en découlent. On l'oppose à la photographie argentique.

    Historique de la photographie numérique

    Un Mavica FD5 de 1998.
    Un Mavica FD5 de 1998.
    • Le premier Mavica de Sony apparaît en 1981. Il est doté d'un capteur CCD de 279 300 pixels (l'Amstrad D950 qui arrive en même temps sur le marché en possède 10 fois moins) et stocke les photos analogiquement sur une mini-disquette d'une capacité de 50 photos. Avec des accessoires supplémentaires, il est possible de visualiser les photographies sur un téléviseur, les imprimer ou les envoyer par le réseau téléphonique, sans possibilité de retouche.
    • En 1990, Kodak sort plusieurs appareils à usage professionnel. Le Fotoman de Logitech, à destination du grand public, permet de stocker sur 1 Mo, trente-deux photographies en niveaux de gris.
    • En 1994, apparaît chez Apple le premier appareil photo grand public couleur, le QuickTake 100 de 0,3 million de pixels.
    • En 1995, apparaît chez Casio le premier appareil photo doté d'un dos LCD à destination du grand public.
    • En 1999, les capteurs de plus d'un mégapixel se généralisent.
    • En 2002, il se vend en France plus d'appareils numériques que d'argentiques.
    • En 2003, Canon sort le premier reflex numérique à destination du grand public : l'EOS 300D ou Rebel.
    • En 2004 des capteurs numériques équipent un bon nombre de téléphones mobiles, le plus souvent avec une définition de 640×400 pixels, parfois avec un capteur de 1,3 million de pixels ou plus.
    • En 2006, le géant américain Kodak ainsi que l'ensemble de ses concurrents (Fuji, Agfa, KonicaMinolta...) connaissent des baisses de chiffres d'affaire records dues à la non rentabilité des appareils et accessoires numériques.

    Du côté des photographes professionnels possédant une PME et vivant uniquement des revenus générés par la photographie, on peut parler de « crise du numérique » due à la baisse des volumes de vente de pellicules et appareils argentiques, plus rentables, mais aussi et surtout à la concurrence « déloyale » à laquelle se livrent les grands distributeurs (Carrefour, Leclerc...) mais aussi les discounters sur Internet et leurs opérations « prix cassés » (0,12 euro la photographie dès le premier exemplaire, un tarif impraticable par les petites et moyennes entreprises, tarif insuffisant pour payer à la fois les employés, les machines, les charges, etc.).

    Prise de vue numérique

    Capture

    Les systèmes optiques (objectif, viseur optique, chambre reflex), de ces appareils sont voisins des solutions argentiques, à l'exception de l'obturateur qui n'est pas nécessaire. Un composant électronique sensible à la lumière, le capteur, prend la place du film les informations lumineuses en signaux électriques. L'image est traduite en une matrice de valeur de luminance, l'image numérique qui sera, après traitement, stockée dans un dispositif de mémoire électronique, généralement une carte mémoire flash de petit format.

    En fonction de l'appareil et des réglages, les points (pixels) de l'image sont traités de manière à améliorer le rendu : interpolation pour reconstituer les couleurs, filtrage pour diminuer le rapport signal sur bruit accentuation pour augmenter la netteté, correction des couleurs (balance des blancs), etc.

    Ensuite, leur nombre peut être réduit pour prendre moins de place, en diminuant la définition où la zone centrale est étendue par interpolation pour obtenir un effet de zoom numérique. À noter que dans ce cas, les pixels supplémentaires sont interpolés, ce qui entraîne une dégradation de la qualité globale de l'image. Le même traitement peut être effectué a posteriori par un logiciel de retouche d'image.

    Le capteur est un CCD, CMOS ou un capteur FOVEON.

    Stockage

    Ces informations résultantes sont groupées dans un fichier informatique. On rencontre deux grandes familles de fichiers :

    • les fichiers JPEG sont des fichiers compressés. L'électronique de l'appareil applique l'algorithme de compression en fonction du taux sélectionné. Cette compression est destructive, des informations sont perdues. Mais le phénomène reste peu perceptible pour l'œil humain, pour des faibles taux de compression.
    • Les fichiers RAW sont des fichiers « propriétaires » (dont la définition n'est pas publiée), propres à chaque fabricant contenant toute l'information captée après traitement mais avant toute compression. Ils sont beaucoup plus gros que les fichiers JPEG. Ils nécessitent un logiciel spécialisé pour être exploités.

    Enfin, en plus de l'image proprement dite, ces fichiers transportent des informations sur les conditions de prises de vue (en-tête Exif, qui peuvent être lues totalement ou partiellement par de nombreux logiciels. Cet en-tête peut disparaître lors du traitement de retouche si ce format n'est pas supporté par le logiciel utilisé.

    Les photographies sont stockées soit dans la mémoire de l'appareil lui-même (en règle générale, de l'ordre de quelques images en résolution maximale), soit sur une carte mémoire extractible.

    Le transfert des données peut être fait par un câble (USB en général), par extraction et lecture de la carte mémoire sur un ordinateur. Certains appareils peuvent transférer les images par un système sans fil (Bluetooth ou WiFi).

    Le transfert peut être fait vers :

    • un ordinateur personnel, permettant de visualiser, trier et de traiter les images ;
    • un disque dur portable autonome ;
    • une imprimante où les possibilités de sélection et de retouches sont minimes ;
    • Une console de développement sur papier, permettant également de visualiser et de trier les images.

    Utilisation

    Appareil numérique compact.
    Appareil numérique compact.

    Les images produites peuvent être visualisées sur l'écran arrière de l'appareil photo et supprimées au besoin ou exportées vers un ordinateur, retouchées grâce à des logiciels, publiées sur Internet, imprimées, stockées sur cédérom ou DVD... Certaines imprimantes, avec ou sans écran de contrôle, lisent directement les cartes-mémoires et ne nécessitent pas d'ordinateur intermédiaire. L'ancienne étape de développement du film est supprimée, ce qui fait gagner du temps et permet parfois aussi de prendre des photos dont le contenu est très personnel. Mais également, le tirage des images en couleur devient à peu près aussi facile que les tirages papier noir et blanc qui pouvaient se faire avec un labo amateur. Toutefois, les encres et papiers spéciaux sont très onéreux et le tirage de qualité à domicile n'est pas compétitif avec le tirage professionnel.

    Les modèles récents (2005) d'appareils photo numériques, de types compact ou reflex, proposent des résolutions suffisantes (4 à 10 millions de pixels ou plus) pour tirer des images de format A3, voire supérieur, ce qui autorise l'usage d'un boîtier numérique pour l'illustration. Les photojournalistes utilisent désormais des appareils photo numériques pour transmettre électroniquement les photos à leur rédaction depuis le lieu de prise de vue.

    Parallèlement, le marché professionnel utilise aussi des dos numériques de 11 (pour Kodak) à 16 voire 50 millions de pixels ; tous ces capteurs sont conçus pour se placer au dos de l'appareil photo (d'où leur nom de dos numérique). Ils sont utilisés dans la mode, sur des moyens formats (voir Format de pellicule photographique) ou sur des chambres photographiques (type SINAR, GRETAG…) pour la publicité ou la reproduction d'œuvres d'art.

    Popularité

    Les amateurs aussi accueillent avec enthousiasme les appareils numériques dont le coût a nettement diminué. L'informatique à domicile, le World Wide Web, le courrier électronique et la facilité de partager ses photos avec ses proches ont probablement beaucoup contribué à cet engouement. La liberté de laisser chacun des membres de sa famille gérer à sa guise les photos qu'il désire et le nombre de leurs tirages a certainement eu son importance également. L'usager n'a plus besoin de consommer de pellicules voire de tirer les documents s'il se contente de l'écran de l'ordinateur : il est totalement autonome. Le numérique permet en outre de multiplier les essais à moindre coût.

    Le marché actuel

    Dès 2002-2003 sont apparus des reflex numériques (DSLR pour « Digital Single Lens Reflex » en anglais ou « reflex numériques à un seul objectif » par opposition aux appareils à visée télémétrique) à un prix abordable (pour des professionnels ou des amateurs experts) pouvant réellement concurrencer le reflex argentique, notamment le Nikon D100 ou le Canon 10D. Ces reflex sont pour la plupart dotés de capteurs 6 mégapixels et disposent d'une sensibilité pouvant monter jusqu'à 3200 ISO en équivalent argentique. Le défaut majeur (ou avantage selon le cas) est que le capteur est plus petit que le film équivalent de 35 mm. Les objectifs voient donc leur grossissement changer (voir Caractéristiques des capteurs pour photoscope). Par exemple, le Canon 10D a un coefficient multiplicateur de 1,6 et ainsi un objectif de 24 mm utilisé sur cet appareil numérique donnera un cadrage comparable à un 38,4 mm sur un 24×36. Ce n'est pas très intéressant pour le grand angle. En revanche, un 300 mm deviendra un 480 mm, ce qui est au contraire passionnant pour les photographes en nature ou les paparazzis...

    Le même phénomène se retrouve dans les indications de longueur focale. Ainsi, on parle par commodité « d'équivalent 200 mm » car il donnera le même grandissement qu'un 200 mm sur un reflex 24×36 mais la longueur focale réelle est différente. La valeur nominale n'intéresse que les opticiens. Les indications « ×2 », « ×6 », etc. restent toutefois moins parlantes.


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  • Photographie argentique

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    La photographie argentique est une technique photographique permettant l'obtention d'une photographie via l'exposition d'un film (ou pellicule) sensible à la lumière puis le développement et le tirage (agrandissement sur papier) de ce dernier. L'image inscrite sur le film étant une reproduction analogue à ce qui a été photographié, on parle aussi de photographie analogique (à l'opposé de la photographie numérique, où l'image est codée sous forme binaire, c'est-à-dire sous forme abstraite).

    Technologie

    La pellicule est constituée d'un film support en plastique, recouvert d'une émulsion : c'est une couche de gélatine sur laquelle sont couchés en suspension des cristaux d'halogénure d'argent ; pour les émulsions modernes il s'agit de bromure d'argent (AgBr).

    Chaque cristal est formé de plus d'un milliard d'ions d'argent (Ag+) et d'ions de brome (Br-) organisés en un réseau cubique.

    Lors de l'exposition à la lumière, une image latente se forme :

    • une pluie de photons provenant de la partie éclairée du sujet s'écrase sur la pellicule ;
    • pour chaque photon absorbé, se forme une paire électron - trou d'électron : un électron se libère du réseau et va être capté par un ion Ag+ ;
    • cet ion Ag+ est réduit, c'est-à-dire qu'il se transforme en un atome d'argent qui est exclu du réseau cristallin.

    Pour chaque cristal, selon l'intensité lumineuse de la partie du sujet qu'il décrit, de zéro à une dizaine d'atomes se forment. Ces atomes ont tendance à s'agglutiner pour former un « agrégat » ou « cluster ».

    Pour les émulsions actuelles, seuls les cristaux contenant au moins trois atomes d'argent pourront être réduits lors du développement photographique, en particules noires visibles par l'œil humain (les grains d'argent voir Granularité). Le développement est un phénomène d'accélération de la réduction des ions Ag+ en atomes d'argent : les cristaux contenant un agrégat ayant un potentiel électrique supérieur à celui du révélateur, c'est-à-dire un agrégat de trois atomes ou plus, vont attirer les électrons du révélateur vers les ions du cristal, qui vont finir par tous être réduits. En revanche, les autres cristaux n'atteignant pas la masse critique de 3 atomes en agrégat rendent des électrons au révélateur et se transforment en ions invisibles. Ces ions seront ensuite dispersés lors d'une phase de lavage et de fixage. C'est la gélatine qui isole les cristaux les uns des autres et leur permet de réagir individuellement.

    À cause d'un phénomène de recombinaison rapide de la paire électron-trou sans effet chimique, et de l'oxydation par le trou de certains atomes d'argent provisoirement formés, le rendement de la réaction de formation initiale des atomes d'argent est de 0,20 atome par photon. Il faut donc 15 photons pour produire les 3 atomes d'argent nécessaires à la formation des grains lors du développement. D'un point de vue macro, on peut donc constater que 80 % de la lumière qui arrive sur la pellicule est non-assimilée.

    Une publication de décembre 1999 dans la revue Nature par Jacqueline Belloni, Mona Treguer, Hynd Remita et René de Keyser montre qu'on peut décupler le rendement de cette réaction en incorporant dans l'émulsion du formiate d'argent (HCO2- + Ag+), qui agit comme un « piège à trou », c'est-à-dire un inhibiteur des phénomènes compétitifs qui limitent habituellement le rendement de la réaction. La société de chimie Agfa est détentrice de brevets déposés à la suite de cette découverte, mais aucune application commerciale de cette dernière n'est apparue sur le marché.

    Abandon de la photographie argentique

    Depuis le début 2006, l'un après l'autre, les fabricants d'appareils photographiques argentiques annoncent l'abandon de cette technologie devant l'irrésistible avancée de la technologie de la photographie numérique, ce qui a pour conséquence de remodeler le paysage du secteur de l'industrie de la photographie.

    Les grands industriels historiques du secteur, comme Canon, Nikon, Konica, Minolta,  Kodak,  doivent faire face à l'arrivée sur ce secteur de nouveaux venus ambitieux et agressifs, comme le coréen Samsung et le japonais Casio, auparavant industriel opérant dans le secteur des montres et des calculettes.

    Les annonces d'abandon du développement d'appareils de photographie argentique :

    • 13 janvier 2006, le fabricant Nikon ;
    • 20 janvier 2006, le fabricant Konica Minolta. Fin de la fabrication d'appareils photographiques, tant argentiques que numériques ;
    • 26 mai 2006, le fabricant Canon.

    Nikon et Canon ont annoncé qu'ils renoncent à développer de nouveaux modèles argentiques, mais continueraient à vendre une gamme limitée de modèles existants, notamment quelques appareils reflex.

    Statistiques 2005 : en France, 4 350 000 appareils photo numériques ont été vendus ! 91 % sont des compacts numériques, 4 % des reflex numériques (RN), 1 % des reflex argentiques. Le reste concerne les bridges et compacts argentiques. Les reflex numériques représentent 174 000 appareils. Ce nombre a quasiment doublé depuis 2004. Les compacts numériques représentent 3 958 500 appareils vendus ! Les bridges et compacts se sont vendus à environ 170 000 exemplaires. Les reflex argentiques vendus concernent 4 350 appareils. [source : Univers de la Photo]


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  • HISTOIRE de la PHOTOGRAPHIE

    QUELQUESDATES


    Avant la photo

    IVe Siècle av.J.C, Aristote Découvre que la lumière du jour pénétrant par un petit trou aménagé dans le mur d'une pièce obscure projette sur le mur d'en face l'image inversée de tous les objets placés à l'extérieur devant cet orifice.

    Premier Siècle av J.C

    L'architecte de Jules CESAR,Marcus VITRUVE,constate l'action du soleil sur la coloriassions de certains corps organiques.

    XIe Siècle

    Le mathématicien arabe Al-Hazen( disciple de Ptolémée )parle pour la première fois de "chambre noire".

    MOYEN AGE

    Les alchimistes constate le noicissement des sels d'argent exposés à la lumière et utilisent la " lune cornée "( nitrate d'argent ) pour teindre ivoire,bois,cheveux.

    En 1515

    Léonard de VINCI décrit la "Caméra obscura"(Chambre Noire ).

    En 1540

    Jérôme CARDAN remplace le" petit trou" (sténopé )par une lentille.La chambre noire permettait de dessiner avec exactitude les perspectives.

    En 1650

    La chambre noire comporte des lentilles de différentes distances focales et devient transportable.

    XVIIIe Siècle

    K.W SHELLE(suédois),J.H SCHULTZE(allemand),SENEBIER(suisse),J.A.C CHARLES(français),et Thomas WEDGWOOD(anglais) étudient les réactions photochimiques sans parvenir à fixer l'image de la chambre noire.

    En 1816 (Invention de la photo)

    ère image de Nicéphore NIEPCE (1765/1833) sur chlorure d'argent, fixées à l'acide nitrique, mais les images sont négative. En 1822 images positives de NIEPCE à l'aide du bitume de Judée étendu sur une plaque de verre ( bitume soluble dans l'essence de lavande et le pétrole,et insoluble là où il a été impressionné par la lumière )."Vue d'une Fenêtre",la "Table Servie". NIEPCE invente également la Photogravure ("Le Cardinal d'Amboise","La Sainte Famille"). En 1829 NIEPCE, ruiné ,s'associe à Lois Jacques MANDE-DAGUERRE ( 1787/1851 ), peintre décorateur, propriétaire exploitant du Diorama, théâtre de panoramas animés à la fois par des mouvements et des jeux de lumière. DAGUERRE reconnaît la paternité de l'invention de NIEPCE.

    En 1834

    Après la mort de NIEPCE (1833) ,DAGUERRE travailla seul sur le procédé à l'iodure d'argent: "Daguerréotype". Il abandonna le bitume de Judée trop lent à impressionner. Il découvrit par hasard qu'une cuiller d'argent oubliée sur une plaque ioduré avait laissé très rapidement une empreinte mais que l'image était latente ( non fixée définitivement ). Il mit alors au point un procédé à iodure d'argent . Support utilisé: Plaque de cuivre argentée polie et ioduré; après exposition dans la chambre noire (un quart d'heure de pose au soleil était nécessaire ); la plaque était relevée par des vapeurs de mercure chauffé. Le mercure s'amalgamait avec l'argent métallique formant l'image latente. L'image était noir sur fond jaune ( iodure d'argent non impressionné ). Pour dissoudre l'argent , on lavait la plaque dans du sel de cuisine( remplacé ensuite par l'hyposulfite de sodium ). Le Daguerréotype eut beaucoup de succès en EUROPE et au U.S.A . Le temps de pose fut réduit à une ou deux minutes. (les premières photographie de NIEPCE demandaient 8 heures de pose ). Première utilisation du mot "photographie" par son inventeur Hercule FLORENCE,brésilien d'origine française , qui aurait découvert un procédé négatif-positif avant TALBOT.

    En 1837

    Hippolyte BAYARD,Français (1801/1887 ), présente les premières images positives sur papier obtenues directement en chambre noire . Procédé connu, oublié par ses contemporains.

    En 1839

    François ARAGO , Français (1786/1853 ), rend public le secret de la Photographie et fait voter "la loi sur la Photographie" (07/08/1939 ): l'Etat acquiert l'invention le 14 juin ( verse une rente viagère de 6000f à DAGUERRE et 4000f à NIEPCE fils ) pour en faire don au monde. William TALBOT,Anglais (1800/1877) met au point le procédé Négatif-Positif actuel (calopyte ) (procédé connu en 1841 jusqu'a env.1860 ).Donne une image négative permettant d'obtenir par contact un nombre d'images illimités sur "papier salé" ( au chlorure d'argent ).

    En 1846

    Désiré BLANQUART-EVRARD,Français (1802/1872 ), améliore la préparation du papier servant aux négatifs et fonde a Lille la première imprimerie Photographique ( 450 à 500 images par jour ).

    En 1847

    Carl ZEISS, Allemand installe à Iéna en Prusse des usines d'optiques. Le chimiste Eugène CHEVREUL,Français (1786/1889 ) présente à l'Académie les travaux d'Abel NIEPCE de Saint Victor (Fils du cousin de Nicéphore ): le négatif sur verre albuminé permettant le tirage de positifs sur papier en quantité illimitée ( albumine de poule étendue et séchée sur des glaces parfaitement planes, sensibilisation au nitrate d'argent ). Henri Fox TALBOT réussit sur papier négatif une Photographie en "instantané".

    En 1849

    Gustave Le Gray,Français (1820/1868 ) utilise le "collodion" pour obtenir un très bon négatif. Une solution de coton et une poudre dans un mélange d'alcool et d'éther sont étendues sur une plaque de verre.

    En 1851

    Frédéric SCOTT ARCHER , Anglais ( 1813/1857 ) met au point la méthode au "collodion humide". Ce procédé permet de réaliser des images très fines et de réduire le temps de pose à quelques secondes. Inconvénient: la plaque ne reste sensible que si elle est humide. Le premier Février création de la première Sté photo du monde : la Sté Héliographique ( deviendra le 15/11/1854 la Sté Française de photographie ).

    En 1853

    Adolphe MARTIN,Français ( 1824/1896 ) invente la "ferrotypie". Même procédé que le collodion humide, mais remplace le support de verre par des plaques métalliques vernies en noir ( tin-type aux USA ) . Beaucoup moins cher.

    En 1855

    J-N TAUPENOT, Français ( 1824/1856 ) invente un procédé à l'albumine: le collodion"sec" permettant de conserver les plaques sensibles plusieurs semaines avant l'exposition.

    En 1858

    Félix TOURNACHON dit Nadar, Français ( 1820/1910 ) fait breveter un procédé de photo aérienne ( première photo au dessus de Bièvre ).

    En 1860

    NADAR photographie au "magnésium" dans les catacombes et les égouts de Paris.

    En 1862

    René-Prudent DAGRON, Français ( 1819/1900 ) invente la photographie microscopique ( ce procédé fut d'abord utilisé pour la décoration de bijoux, puis il permit pendant le siège de Paris de 1871 de transporter 18000 dépêches, en 6 pellicules réduites au poids d'un demi gramme, avec un seul pigeon voyageur ) .

    En 1868

    Louis Ducos du HAURON, Français ( 1837/1920 ) dépose une demande de brevet pour la "photo en couleur". Ses "Photochromies"(1878), produites à l'aide des trois couleurs jaune, bleu et rouge n'obtiennent aucun succès . 1er "KODAK" mis au point par l'américain Georges EASTMAN ( 1854/1932 ) : une boite de 15><10><8 cm. Il coûte 25 $ à l'achat ( chargé ). Après chaque rouleau de 100 photos, on renvoyait l'ensemble ( appareil et pellicule ) à l'usine. Pour 10 $ Eastman revoyait les négatifs, les tirages sur papier et l'appareil chargé de nouveau.

    En 1871

    Richard Leach MADDOX, Anglais ( 1816/1902 ) obtient par une solution de bromure de cadmium et de nitrate d'argent une émulsion de bromure d'argent donnant des plaques sensibles et sèches de longue conservation.

    En 1874

    Le Dr Etienne-Jules MAREY, Français ( 1830/1904 ) réalise la première synthèse du mouvement avec un fusil photographique à plaques de verre circulaire au gélatino-bromure d'argent.

    En 1876

    Apparition du "celluloïd" (Cabutt ).

    En 1878

    Charles-E BENNETT, Américain (1840/1925 ) découvre le phénomène de la maturation donnant aux plaques négatives une rapidité suffisante pour l'instantané, permettant ainsi de tenir l'appareil à la main pour la prise de vue. Edward James MUYBRIDGE, Anglais ( 1830/1904 ) , avec 40 appareils chronophotographiques, reproduit le mouvement d'un cheval au galop. En 1884 PLANCHON utilise définitivement le "celluloïd" comme support des émulsions Photographiques.

    En 1889

    La Cie George EASTMAN, représenté en EUROPE par NADAR commercialise les premières pellicules sur papier ( 100 poses ), puis sur Celluloïd ( 24 à 28 poses ).

    En 1890

    Alphonse BERTILLON, Français ( 1853/1914 ) invente la Photographie judiciaire.

    En 1891

    Louis Ducos du HAURON Fr.( 1837/1920 ) invente les images en relief ( anaglyphe ) en utilisant les jumelles à verres rouge et vert. Gabriel LIPPMANN Fr. ( 1845/1921 ) obtient des photos par le procédé interférentiel. Le sel d'argent contenu dans la couche de mercure sensible n'est impressionné que dans les plans ventraux du système d'onde stationnaire correspondant à chaque radiation. La distance entre les dépôts d'argent est 2 fois plus grande pour le violet que pour le rouge. Cette méthode est restée expérimentale.

    En 1892

    Thomas EDISON , Américain ( 1847/1931 ) réalise le "Kinétoscope"( pour un seul spectateur ) 1er film à déroulement continu ( 16 images/seconde ).

    Le 22 Mars 1895

    Auguste ( 1862/1954 ) et Louis ( 1864/1948 ) LUMIERE inventent le "cinématographe" ( film à vitesse variable, 1ere séance publique le 25 décembre 1893 dans les sous-sols du Grand Café de Paris ).

    En 1903

    Les frères LUMIERE inventent l'"autochrome" ( plaques à base de fécule de pomme de terre teintées aux 3 couleurs fondamentales , mises en vente en 1907 ), seul procédé utilisé par les amateurs jusqu'en 1940 exigeant des temps de pose de plusieurs secondes. 1907 Edouard BELIN, Français (1876/1963 ) met au point le procédé de transmission télégraphique ou téléphonique des photos ( bélinographe ) . 1908 Louis DUFAY ,Français développe le "dioptichrome" ( DUFAY color en 1935 ), 1ère tentative de restitution des couleurs au cinéma. 1912 sortie d'une plaque AGFA de type autochrome ( les grains de fécule sont remplacés par des grains de résine teintée ). 1923 , 1er format 24><36 de LEITZ. 1932 , 1er appareil 24><36 à objectif interchangeable. 1937 , 1ères pellicules couleur ( Kodachrome et Agfacolor ). 1940 , la première pellicule couleur Japonaise.

    En 1948

    Mise au point du développement instantané ( "Polaroïd" de l'américain Edwin LAND ). En 1964 , "look" ( magazine américain ) publie la 1ère photo en relief. En 1968, le 1er reflex avec contrôle automatique de l'exposition par mesure de la lumière à travers l'objectif. En 1977 ,le 1er compact autofocus au monde. En 1981, Mavica de Sony, appareil photo, disque magnétique réutilisable pouvant enregistrer jusqu'à 50 images; celle-ci peuvent être projetées sur écran de télévision par un lecteur électronique sans magnétoscope ou transmises à distance par les moyens classiques des télécommunications. Image de moins bonne qualité que l'image chimique. En 1982, Kodak Disc: mise au point automatique , disque plastique ( support de 15 pellicules ) , flash incorporé automatique, pile donnant 2000 éclairs. Snappy ( Canon ) : compact autofocus ( mise au point automatique ) . En 1984-85 , caméras électroniques compactes à magnétoscope incorporé. En 1984 , le 1er papier photo à longévité supérieur à 100 années. En 1987 , la pellicule la plus sensible au monde ( 3200 iso ).


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