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    La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) ou jubarte fait partie des baleines à fanons (ou Mysticètes). C’est un mammifère cétacé de grande taille : les adultes atteignent habituellement 12 à 16 mètres de long et pèsent en moyenne 36 tonnes. La baleine à bosse effectue des sauts spectaculaires hors de l’eau, possède de longues nageoires pectorales et son chant est très élaboré. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier. Elle est un sujet privilégié pour le tourisme d’observation des baleines (whale-watching).

    Les baleines à bosse sont facilement reconnaissables à de nombreux critères.

    Leur corps est massif. Le dessus de l’animal est entièrement noir, le dessous est plutôt blanchâtre.

    La tête et la mâchoire inférieure sont couvertes de petites protubérances appelées

    tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractéristiques de l’espèce.

    La grande nageoire caudale, noire et blanche, sort largement hors de l’eau quand la baleine plonge. Le bord postérieur de cette nageoire est ondulé. Les dessins de cette nageoire sont propres à chaque baleine et peuvent servir à son identification individuelle.

    Chaque nageoire pectorale (également noire et blanche, et d'un dessin propre à chaque individu) peut atteindre jusqu'au tiers de la longueur du corps. C'est beaucoup plus que chez n'importe quel autre cétacé. Pour expliquer cette nette différence de longueur, plusieurs hypothèses ont été suggérées. Il pourrait s'agir d'un avantage évolutif significatif assurant une meilleure manœuvrabilité. Cela pourrait aussi permettre, grâce à une plus grande surface de contact, de mieux réguler la température interne lors des migrations entre les zones de climat chaud et celles de climat froid.

    Quand la baleine à bosse fait surface et expulse par son évent l'air provenant des poumons, le souffle provoque un nuage pouvant atteindre 3 mètres, en forme de chou-fleur.

    L’aileron dorsal, trapu, apparaît hors de l'eau peu après l'émission de ce souffle. Il continue à être visible quand l'animal fait le dos rond pour amorcer une plongée, mais disparaît avant que la nageoire caudale émerge.

    Comme les autres balénoptéridés, la baleine à bosse possède des sillons ventraux et des fanons. Les sillons sont en fait des replis qui courent parallèlement entre eux de la mâchoire inférieure jusqu’au nombril (à peu près jusqu'à la moitié du ventre de l’animal). Ils permettent un très large déploiement de la gueule (un peu à la façon dont s'ouvre un accordéon). D'un nombre généralement compris entre 16 à 20, ils sont moins nombreux et aussi moins prononcés que chez les rorquals. Les fanons sont des productions cornées de la lèvre qui filtrent et retiennent les proies alimentaires. La baleine à bosse possède 270 à 400 fanons de couleur sombre disposés de chaque côté de la bouche.

    Les femelles portent un lobe (qui fait défaut chez les mâles) d’environ 15 centimètres de diamètre dans leur région génitale. Cela permet de distinguer les mâles des femelles si l’on peut voir le dessous de la baleine, car le pénis du mâle reste en revanche presque toujours caché dans la fente génitale. Les baleines mettent généralement bas tous les deux ou trois ans. La gestation dure onze mois. Il arrive parfois que certaines femelles se reproduisent deux années de suite.

    Le baleineau mesure dès la naissance 4 à 4,5 mètres et pèse environ 700 kilogrammes. Il est exclusivement allaité par sa mère pendant les six premiers mois, puis il continue à être allaité tout en commençant à se nourrir par lui-même pendant les six mois suivants. Les baleineaux quittent leurs mères au début de leur seconde année, quand ils mesurent classiquement 9 mètres de longueur.

    Les jeunes atteignent la maturité sexuelle à l’âge de cinq ans. La taille adulte définitive est atteinte peu après. Celle-ci est communément de 15 à 16 mètres pour les mâles et de 16 à 17 mètres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes. Le plus grand spécimen découvert mesurait 19 mètres et ses nageoires pectorales 6 mètres. Les baleines à bosse peuvent vivre de 40 à 50 ans.

    La bosse (au singulier) de la baleine à bosse fait référence à son dos car l'animal avant de sonder (c'est à dire avant d'entreprendre une plongée) fait le dos rond (la "bosse") nettement au-dessus de la surface de l'eau. Éventuellement, la bosse peut désigner l'aileron dorsal lui-même (anatomiquement une bosse) qui couronne la courbure du dos lors de ce mouvement. Le nom anglais Humpback Whale rend compte de ce même sens.

    Le fait que la baleine porte des tubercules sur la tête et la mâchoire, entraîne parfois un faux-sens et une orthographe incorrecte avec l'emploi du pluriel : baleine à bosses.

    Le nom scientifique latin Megaptera (l'espèce est la seule représentante du genre), signifiant grandes ailes, désigne les grandes nageoires pectorales. Le nom d'espèce novaeangliae est dû au fait que le naturaliste allemand Borowski l'a décrite pour la première fois à partir d'observations faites en Nouvelle-Angleterre.

    L'autre nom vernaculaire, aujourd'hui peu employé, de jubarte, apparenté au portugais jubarte ou à l'espagnol yubarta, attribue un caractère joyeux à cette baleine, sans doute à cause de ses sauts extraordinaires.

    L’organisation sociale des baleines à bosse est assez lâche. Habituellement, les individus vivent seuls ou fréquentent des groupes transitoires qui se font pour quelques heures et se défont. Les groupes peuvent se maintenir plus longtemps en été pour coopérer dans la recherche et la capture de nourriture. Des relations durables de plusieurs mois ou même plusieurs années, de couples ou de petits groupes, ont été décrites, mais elles sont rares. La répartition mondiale des baleines à bosse recouvre celles de nombreuses autres espèces de baleines et de dauphins : on peut donc observer des baleines à bosse à proximité d’autres espèces (par exemple des baleines de Minke) mais il y a très peu d’interactions sociales.

    Les parades sexuelles se déroulent pendant l’hiver. La compétition pour une partenaire est souvent intense. Des groupes de mâles de deux à vingt individus se rassemblent autour d’une seule femelle et se livrent à des exhibitions variées pour établir la domination. La joute dure plusieurs heures et la taille du groupe fluctue avec les départs de mâles dépités ou les arrivées de nouveaux prétendants. Les figures réalisées comprennent sauts, dressements verticaux, frappements de l’eau avec les nageoires (pectorales ou caudale), charges et esquives. On présume que les chants jouent également un rôle important dans cette compétition, mais les scientifiques ne savent pas s’ils servent aux mâles pour s’identifier et se comparer entre eux, s’ils sont un appel à l’accouplement entre le mâle et la femelle, ou les deux. Toutes ces manifestations vocales et physiques ont aussi été observées en l’absence de partenaires potentielles et constituent aussi probablement des outils généraux de communication.

    L’espèce se nourrit exclusivement pendant l’été et vit sur ses réserves de graisse pendant l’hiver. C’est un prédateur actif qui chasse le krill et les bancs de petits poissons tels les harengs, les capelans ou les lançons, usant de l’attaque directe ou étourdissant ses proies en frappant l’eau avec ses nageoires.

    La technique de pêche la plus originale des baleines à bosses est celle du filet à bulles. Plusieurs baleines forment un groupe, nagent rapidement autour et au-dessous d’un banc de poissons et larguent de l’air par leurs évents. Les bulles forment une barrière visuelle qui confine le banc dans un espace de plus en plus restreint. Soudain, les baleines se précipitent vers le haut à travers le rideau de bulles, gueule grande ouverte, avalant des milliers de poissons d’une seule goulée. Le diamètre du filet à bulles peut atteindre 30 m et nécessiter la coopération d’au moins douze animaux. C’est sans doute le fait le plus spectaculaire de coopération de mammifères marins.

    Les orques s’attaquent aux baleines à bosse, celles-ci s’en sortent le plus souvent par quelques cicatrices mais il est probable que des baleineaux sont parfois tués.

    Les baleines à bosse sont autant réputées pour leurs acrobaties que pour leurs longs chants complexes. Elles émettent pendant des heures, parfois des jours, des motifs de notes graves qui varient d’amplitude et de fréquence, en répétant des séquences cohérentes et emboîtées. Les baleines ne chantent que pendant la saison d’accouplement : on suppose donc qu’il s’agit de chants de séduction. On notera aussi que le chant personnel d’une baleine évolue lentement au cours des années et ne revient jamais à la même séquence de notes même après des décennies.

    On rencontre la baleine à bosse dans tous les océans, dans une large bande allant des latitudes 60°S à 65°N. C’est une espèce migratrice, passant les étés dans les eaux froides des hautes latitudes, s’accouplant et se reproduisant dans les eaux tropicales ou sub-tropicales. Avec des distances couramment parcourues de plus de 25 000 km par an, l’espèce détient des records parmi les mammifères. Faisant exception à la règle, les populations du Golfe Persique ne migrent pas et restent dans des eaux chaudes toute l’année. Il n’y a pas de baleines à bosse en Mer Baltique, dans l’Océan Arctique, ni dans la partie orientale de la Mer Méditerranée.

    Les effectifs de baleines à bosse semblent se reconstituer plus facilement que ceux des autres grandes baleines. La population est passée d’un minimum de 20 000 individus au moratoire de 1966 à environ 35 000 aujourd’hui. Par comparaison les populations de baleine bleue sont restées autour de 3 000 individus pendant la même période. On estime à 11 600 les baleines à bosse dans l’Atlantique Nord, 7 000 dans le Pacifique Nord et au moins 17 000 dans l’hémisphère sud.

    La baleine à bosse est le seul représentant du genre Megaptera, constituant sa propre sous-famille des Megapterinae dans la famille des Balaenopteridae (ou Balaenoptiidae) qui comprend 8 autres espèces de baleines.

    Les études moléculaires les plus récentes indiquent que les premières baleines s’alimentant par filtration (dont sont issues les baleines à bosse) sont apparues à la fin de l’éocène il y a 35 à 36 millions d’années. Les espèces ont ensuite peu évolué pendant une longue période. Une nouvelle phase de spéciation est alors survenue au milieu du miocène, il y a 12 à 15 millions d’années. On ne sait pas si les premières baleines à bosse datent de cette époque.

    Les résultats d’analyse moléculaire montrent cependant que les lignées de la baleine bleue et du rorqual commun se sont séparées il y a plus de 5 millions d’années et que la baleine est bosse s’était déjà différenciée. On peut en conclure que la baleine à bosse est une espèce vieille de 5 à 12 millions d’années. L’étude des fossiles ne permet pas de préciser ce chiffre car les fossiles de cétacés au-delà de 2,5 millions d’années sont très fragmentaires.

    Les baleines à bosse apparaissent dans les récits des marins de tous les temps. Le spectacle de ces gigantesques créatures bondissant hors de l’eau était sans doute fascinant, peut-être même effrayant. La baleine à bosse est probablement pour partie à l’origine des mythes marins de monstres et de sirènes qui charment par leurs chants les navigateurs et les entraînent dans les eaux jusqu’à la mort. Aujourd’hui même, les plongeurs qui nagent près de baleines à bosse en train de chanter se disent désorientés car la gravité et la force des notes sont suffisantes pour faire résonner vigoureusement leur cage thoracique.

    Chasse à la baleine :

    Le premier témoignage écrit de mise à mort d’une baleine à bosse date de 1608 au large de Nantucket. On a sans doute tué cette espèce lorsque l’occasion s’en présentait bien avant cette date et on a continué à le faire ensuite à un rythme croissant au cours des siècles suivants. Au XVIIIe siècle, on a réalisé la valeur marchande des baleines à bosse, elles sont alors devenues des proies communes pour les baleiniers pendant de nombreuses années.

    Au XIXe siècle, beaucoup de pays (en particulier les États-Unis) les chassaient en masse dans l’Océan Atlantique et dans une moindre mesure dans les océans Indien et Pacifique. L’introduction du harpon explosif à la fin du XIXe siècle a encore accéléré les prises. Avec l’ouverture des mers antarctiques en 1904, le déclin est devenu dramatique pour toutes les populations de baleines à bosse du monde.

    Au cours du XXe siècle, au moins 200 000 baleines ont été capturées. La population globale a diminué de plus de 90%. Pour empêcher l’extinction de l’espèce, un moratoire général sur la chasse des baleines à bosse a été institué en 1966. Il est toujours en vigueur aujourd’hui. Dans son livre sur les baleines à bosse Humpback Whales (1996), Phil Clapham, un scientifique du Smithsonian Institute, déclare que « cette destruction sans mesure d’une des plus magnifiques créatures de la Terre est l’un des plus grands de nos nombreux crimes contre l’environnement ».

    Lorsqu’en 1966, les membres de la Commission Baleinière Internationale ont décidé d’un moratoire pour les baleines à bosse, celles-ci étaient devenues tellement rares que leur chasse n’était plus rentable. On dénombrait alors historiquement 250 000 prises enregistrées, mais le vrai chiffre d’animaux tués est très certainement beaucoup plus important. L’Union Soviétique était bien connue pour délibérément mentir sur ses chiffres, elle avait déclaré 2 710 prises alors qu'on pense maintenant qu’il y en a eu 48 000.

    En 2004, une chasse limitée à quelques animaux est permise au large des îles de Saint-Vincent et Grenadines dans les Caraïbes. On pense que le quota autorisé ne met pas en danger la population locale.

    Source :Wikipédia


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  • Il a fallu supplier le SAMU

    Il y a environ 120 000 à 150 000 infarctus par an et un décès sur deux pourrait être évité si les patients appelaient le SAMU dès les premiers symptômes.

    Moi j'ai fait un infarctus le 29 octobre 2004. Ayant une forte douleur dans la poitrine mon mari à appelé le SAMU. D'après eux il ne fallait surtout pas s'inquiéter c'était sûrement des angoisses. Seulement la douleur augmentant nous avons rappelé et là de nouveaux les mêmes questions. Et rebelote sûrement des angoisses. Il a fallu que je hurle pour qu'ils viennent. Enfin l'ambulance arrive, mais pas de médecins, que des ambulanciers. Y'en a un qui me prend le pouls et là je lui demande si je suis pas en train d'avoir un problème cardiaque, et il me répond je ne suis pas médecin. Enfin j'arrive aux urgences et c'était un infarctus. Donc quand j'entends comme ce soir à l'édition nationale de France 3 qu'il ne faut pas hésiter à appeler le SAMU dès qu'on a des douleurs dans la poitrine, ça m'a fait bondir. Et ce qui m'embête le plus c'est de savoir que peut-être des gens meurent parce que le SAMU n'est pas venu à temps malgré qu'ils ont été appelé.


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  • Tapas au poulet

    Temps de préparation: 20 minutes
    Temps de cuisson: 10 minutes
    Nombre de portions: 4

    Ingrédients:
    - 1 lb (450 g) de poulet haché
    - Sel
    - 1 poivron rouge, coupé en petits dés
    - 2 c. à table (30 ml) de sauce Chili
    - 6 bâtonnets de citronnelle(coupés en deux) ou 12 bâtonnets de céleri
    - 1 lb ( 450 g) d'haricots verts
    Sauce:
    - 2/3 tasse (300 ml) de lait de coco non sucré
    - Le jus de deux limettes
    - Sel et poivre moulu au goût
    - 2 c. à table (30 ml) de coriandre émincées

    Préparation:
    - Préchauffer le four à 350 °F (180 °C)
    - Mélanger le poulet haché, le sel, le poivron rouge et la sauce Chili dans un bol.
    - Faire 12 boulettes ovales.
    - Piquer chaque boulette sur un bâtonnet de citronnelle ou de céleri
    - Huiler une feuille de papier d'aluminium et déposer sur une plaque de cuisson et y disposer les brochettes.
    - Faire griller pendant 20 à 25 minutes.
    Entre-temps, paré les haricots verts puis les faire cuire dans de l'eau bouillante salée environ 8 minutes.
    Sauce:
    - Faire bouillir rapidement le lait de coco avec le jus des limettes, le sel, le poivre et la coriandre.
    - Fouetter ce mélange jusqu'à ce qu'il devienne mousseux.
    - Dresser les brochettes de poulet sur un lit d'haricots verts, arrosés de sauce.

    Bon appétit!


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