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Un article horrible que je viens de trouver
Je rajoute une info que j'ai apprise en parcourant le blog de Zara Whites, concernant la fourrure de foetus.
Non vous ne revez pas, je parle bien de foetus!En effet, pour recuperer cette peau, on coupe le ventre de la mère 2 semaine avant la naissance pour récuperer le mouton et sa peau. Quelle horreur!
J'étais loin d'imaginer que celà existait!
Voici un extrait du site sur lequel se trouve l'article :
Les ftus sont extraits ( du ventre de la mère ) et leur fourrure est prélevée. De façon diverse, la mère est tuée et éventrée pour en extraire le ftus à la fourrure soyeuse. Une des techniques populaires consiste à égorger la brebis porteuse et à lui tordre le cou jusqu'à ce que sa tête soit arrachée du corps. On laisse ensuite le bébé s'asphyxier à l'intérieur de l'utérus de la mère avant de l'en extirper pour s'approprier sa peau.
La surface obtenue étant très petite, il faut beaucoup d'animaux pour confectionner chaque vêtement (cela peut atteindre une trentaine d'agneaux pour un manteau). Les manteaux et ensembles fabriqués à partir d'agneaux Karakul se vendent à plus de 25 000$ l'unité. Pour les éleveurs de moutons, ces prix exorbitants justifient la mort des brebis en gestation. De toute façon, après avoir mis bas de trois à cinq fois, la mère est abattue. Aucun des enfants de la brebis ne lui survivra. Au total, ce sont 4 à 5 millions d'agneaux qui sont tués chaque année pour réaliser ces produits, et ce chiffre ne prend pas en compte pas les brebis enceintes sacrifiées. La HSUS dénonce notamment la France, l'Allemagne et l' Amérique du Nord parmi les pays les plus demandeurs de ces produits. L'âge des peaux, utilisées par les fabricants pour confectionner des pièces de vêtement (de marque Ralph Lauren ou Karl Lagerfeld, par exemple), varie en fonction des besoins de la mode. Certains habits demandent des animaux prématurés "qu'on extrait du ventre de la mère" des foetus âgés de cinq jours, d'autres de quinze.
Cette fourrure est tres prisée des couturiers de luxe. ..
Je copie ci dessous la listeKarakul (a.k.a. Astrakhan, Persian Lamb, Swakara) Broadtail (a.k.a breitschanz)
Joseph Abboud
Victor Alfaro
Antonio Ansaldi
Dennis Basso
Sherry Cassin
Donald Deal
Louis Dell'Olio
Christian Dior
Dolce & Gabbana
Louis Ferraud
Eric Gaskins
Anne Dee Goldin
Givenchy
Gucci
Kenzo
Michael Kors
Karl Lagerfeld (for Fendi)
Antonio Marras
MaxMara
Claudio Merazzi
Karen Millen
Angela Missoni
Mondi
Alexander McQueen
Nijole Marni
Angela Missoni
Albert Nipon
Miuccia Pradab
Rampage (sportswear house)
Narcisco Rodriguez (for Goldin-Feldman)
Rodo
Anna Sui
TSE
Emanuel Ungaro
Koos Van den Akker (for Alixandre Furs)
Yves Saint Laurent
Zuki
Broadtail (a.k.a breitschanz)
Badgley & Mischka
Manolo Blahnik
Dennis Basso
Celine
Oscar de la Renta
Christian Dior
Louis Dell'Olio (for Androu)
Gianfranco Ferre
John Galliano (for Stallion Furs)
Eric Gaskins (for Miller & Berkowitz)
Jean Paul Gaultier
Carolina Herrera
Michael Kors
Karl Lagerfeld
Ralph Lauren
J. Mendel (at Bergdorf Goodman)
Miller & Berkowitz
Neiman Marcus (sells broadtail in its store)
Matt Nye
Guillaume Poupart
Miuccia Prada
Angel Sanchez
George Simonton
Jerry Sorbara
Zang Toi
Valentino
Gianni Versace
Zuki
Giuliana Teso - Italian designer who does a lot of broadtail. Retails in Nieman
MarcusJ'appelle donc à les boycotter pour montrer notre désaccord total avec cette pratique!
J'invite également à diffuser cette liste le mieux possible.Et, pour en savoir plus, rendez vous sur ce site http://www.reseaulibre.net/rage/karakul.html
Les textes de ce site ne sont le fruit des mes recherches et de mes travaux.
Vous pouvez librement les reproduire mais en indiquant la source : http://www.lemondedelegleg.net
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Voici 2 images représentant la tour de Pise.
Sont-elles identiques ou y'en a-t'il une qui penche plus que l'autre ?Et pourtant... tout est parfaitement rectiligne !Toujours aussi intrigant, ce petit effet que nous obtenons lorsque l'on passe une image en négatif...
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2 commentaires -
Oui j'en ai marre
Marre d'entendre Bonne Année 2008 alors que comme les années précédentes il y aura autant de misère humaine et autant de misere animale. Toutes les misères et toutes les atrocités vont continuer et on continuera à vivre normalement puisque de toute façon quoique l'on fasse, les gens continue à crever de faim alors qu'il y a du gaspillage fou, qu'il y a des multi multimilliardaire qui savent même plus quoi faire tellement ils sont blasés. Les animaux continuent à souffrir d'atrocité malgré les associations qui font ce qu'elles peuvent. Les races disparaissent de plus en plus et ça n'a pas l'air de toucher grand monde. Tout ça à cause du profit. Alors bien sur quelques personnes agissent mais ne sont pas assez aidées et épaulées par les gouvernements. La preuve même Brigitte Bardot a décidé de baisser les bras se rendant compte que malgré les promesses qu'elle avait obtenu des différents gouvernements qu'elle a connu pendant qu'elle dirigeait son association, rien n'a changé, même pire, ça a empiré. A quand des milliers de Brigitte Bardot? C'est bien effroyable tout ça. A quand une grande prise de conscience? De la part des dirigeants bien sur, mais aussi des citoyens de la terre qui continue à utiliser des matières causant la disparition des espèces, et bientôt si cela continue la disparition de tout être vivant.
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Le commerce de la viande de brousse
Que se passe-t-il ?
Chasser des espèces sauvages pour leur viande n'est pas quelque chose de nouveau. Cela a été une source primaire de protéines pour les gens vivant dans les régions forestières des pays d'Afrique Noire depuis plus de 40.000 ans. Cette viande est appelée viande de brousse car elle provient d'animaux qui vivent dans une région qui est appelée "la brousse"(4). Dans la plupart des régions, la chasse n'est plus supportable pour bien des animaux sauvages et plus spécialement les grands singes d'Afrique, mais également des espèces plus communes telles que le cephalophe bleu et d'autres petits mammifères, qui souffrent d'un dramatique déclin. Ceci parce que ces dernières décennies, il y a eu une demande croissante pour la viande d'animaux sauvages. Dans certaines régions d'Afrique, les éléphants sont plus chassés pour leur viande que pour leurs défenses en ivoire.
De nos jours, ce ne sont plus seulement les populations locales qui chassent pour avoir de la viande de brousse, qui est pour eux "sans frais", mais c'est devenu une affaire commerciale qui permet l'approvisionnement vers de plus grandes villes, des régions proches, voir même vers d'autres continents. On estime, selon certaines statistiques, que les braconniers prennent approximativement dix fois plus de viande de brousse que ne le font les chasseurs locaux. A peu près tous les regroupements de populations humaines en Afrique de l'Ouest ont leurs marchés de viande de brousse(5).
La communauté internationale a découvert ce commerce lorsqu'elle a trouvé sur les marchés, des bébés gorille et des jeunes animaux d'autres espèces de singes apparaissant, invendus comme animaux de compagnie, mais permettant une source supplémentaire de revenu dans le commerce de la viande.
Le commerce de la viande de brousse atteint un niveau critique et une action immédiate est importante !
Les causes
La croissance explosive du commerce de viande de brousse est principalement due à deux causes liées : l'industrie forestière et la corruption (2). Alors que les prix du cacao et du café ont baissé, le prix du bois a augmenté (2). Afin d'extraire le bois des concessions forestières, les compagnies ont crée des routes qui pénètrent profondément dans les forêts et qui donnent un accès facile aux chasseurs (1). En fait, n'importe qui peut chasser n'importe où (4). Les engins forestiers sont également utilisés pour le transport de la viande. Mais la plupart des compagnies forestières démentent leur participation à cette crise. Toutefois dans les concessions forestières elles-mêmes, la viande de brousse est consommée à cause du grand nombre d'employés.
Dans les pays concernés la volonté politique n'est pas assez puissante pour arrêter la chasse; il n'y a eu aucune action dans ce sens jusqu'à ce jour. A un niveau local, les chasseurs obtiennent les armes et les munitions de l'armée ou de la police (2). Il y a certaines portions de routes ou la police peut confisquer la viande, mais elle laisse passer tout le monde pour quelques dollars de "bakchich". De plus, même les autorités publiques servent à manger de la viande de brousse afin d'asseoir un certain statut social.
Une autre cause est l'urbanisation (1). De plus en plus de personnes vont vivre dans les villes, mais continuent à manger de la viande de brousse. Ils l'achètent sur les marchés grâce aux trafiquants de viande. La consommation de viande de brousse est préférée à celle de la viande domestique de par sa valeur culturelle. De plus, les animaux sont souvent abattus afin de contrôler les ravages qu'ils peuvent faire aux cultures.
Beaucoup de gens profitent économiquement du commerce : les trafiquants, les transporteurs, les vendeurs de marchés et leurs familles. Tous leurs revenus seraient amoindris si des lois contre ce commerce étaient appliquées strictement.
Dans un tel climat, il est compréhensible qu'il n'y ait qu'un succès limité à combattre le problème de la chasse à but commercial (3).
Les conséquences
En plus de la perte des habitats, la chasse commerciale est devenue la menace la plus directe pour l'avenir de la faune sauvage, et des écosystèmes. La perte de la faune sauvage signifie également la perte de la dispersion des graines par les animaux qui jouent un rôle clé dans la dissémination de nouvelles plantes (4). Cela signifie une perte de la biodiversité, et est déjà à l'origine, par exemple, de l'extinction du Colobe de Miss Waldron (4). Les régions qui posent problème sont le Cameroun, Congo (Brazzaville), la République Centrafricaine, le Gabon, la Guinée Equatoriale et la République Démocratique du Congo (anciennement Zaïre) (3). Les populations locales en particulier perdent les ressources de la faune sauvage, et la forêt de laquelle ils ont été dépendants pendant des siècles. Les chasseurs eux-mêmes vont se retrouver face à de graves problèmes à l'avenir, lorsqu'ils auront éliminé des populations animales entières. Il y a déjà des camps de chasse fermés dû au manque de faune sauvage.
Lorsqu'un animal est porteur d'un agent pathogène, comme le virus Ebola, il y a de grandes chances que les hommes qui aient touché ou mangé cet animal soient contaminés. Récemment il a été montré un lien possible entre chimpanzés et virus HIV (certains chimpanzés sont infectés et ne sont pas malades). Si les chimpanzés disparaissent, des informations importantes pour lutter contre le SIDA pourraient aussi être perdues.
Tout ceci entraînera sans aucun doute, des effets globaux irréversibles.
Des solutions
Il est clair que quelque chose doit être fait pour stopper ce commerce.
Par exemple, les dirigeants des pays d'Afrique Noire devraient avoir la volonté politique de le combattre et d'exiger lors de la création de nouvelles concessions forestières, la nécessité d'une utilisation rationnelle de la faune, tout en donnant les moyens d'y parvenir (3).
Plusieurs organismes de protection des animaux se sont déjà engagés dans ce combat.
EAZA considère aussi que la crise de la viande de brousse est la menace la plus immédiate pour la faune. C'est pourquoi un groupe de travail a été crée à Bâle le 12 septembre 1999, et qu'une délibération internationale a essayé de définir ce que les zoos devraient faire dans cette lutte. Vous avez le résultat de ces travaux ici : une campagne de sensibilisation, une récolte de fonds et une pétition.
Nous espérons que tous les zoos membres de l'EAZA participeront.
Références
- Bowen-Jones, E., 1998, The African Bushmeat Trade - A Recipe For Extinction, Ape Alliance, Cambridge, UK.
- McNeil, D.G., May 1999, Afscheid van de gorilla?, Reader's Digest Het Beste, mei'99, p. 127-131.
- Ed.Ammann, K., Pearce, J. and Williams, J., March 2000, Bushmeat, Africa's conservation crisis, WSPA, London, UK.
- The bushmeat crisis (fact sheets), April 2000, Bushmeat Crisis Task Force, Silver Spring, MD-USA.
- Carroll, B., 2000, The bushmeat trade as a threat to wildlife, EAZA News, April-May-June 2000, p.18-19.
Traduit par :
Liliane MONTJARDET/ Pierre MOISSON
Parc Zoologique et Botanique de la Ville de Mulhouse
Mars 2001.
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Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
Zoom
Alerte à la disparition de nos cousinsLes grands singes gorilles, chimpanzés, orangs-outangs et bonobos partagent avec les humains plus de 96 % de leur ADN, au point quun taxinomiste venu dune autre planète nous classerait probablement comme une des espèces de singe africain. Si nous devions perdre une seule de leurs espèces, nous détruirions une partie du pont qui conduit à nos origines et, avec elle, une part de notre humanité même. Or, aujourdhui, toutes les espèces de grands singes sont confrontées à un risque élevé dextinction, dans un avenir immédiat ou au mieux dici cinquante ans. Nous, humains, sommes les principaux coupables. Les guerres civiles, le braconnage, le commerce danimaux vivants et, par-dessus tout, la destruction des forêts, prélèvent un tribut de plus en plus lourd. Déjà, le chimpanzé commun a disparu de trois pays, le Bénin, la Gambie et le Togo, et le Sénégal pourrait être le prochain.
Pour prévenir une autre vague dextinctions, lUNESCO et le Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE) ont réuni des représentants de tous les pays abritant des grands singes, des bailleurs de fonds et des organismes de protection de la nature afin délaborer un plan de survie pour ces animaux, le GRASP (Great Apes Survival Project). Combien faudra-t-il de temps avant que ce plan se traduise en actions ? Cest le sort de nos parents les plus proches qui est en jeu.
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